Première mondiale : l’intelligence artificielle transforme la gestion des déchets

Un pas de géant vers l’économie circulaire

Bollegraaf, le plus grand fabricant d’équipe­ments de recyclage au monde, est déterminé à s’attaquer à la crise internationale des déchets. Avec Greyparrot, ils passent à la vitesse supérieure en matière d’intelligence artificielle. Le partenariat entre les deux leaders de l’industrie est à l’origine d’une transformation mondiale de la gestion des déchets. Il s’agit d’un investissement qui s’élève à 11,8 millions d’euros. Nous avons demandé à Edmund Tenfelde, directeur général de Bollegraaf Recycling Solutions, ce que cette grande nouvelle signifie pour le secteur.

Depuis 63 ans, le groupe Bollegraaf est un leader dans la fabrication de systèmes de recyclage et de tri clé en main et dans le développement de solutions avancées de récupération des matériaux. Au cœur de cette démarche, un retour sur investissement élevé pour les clients et un impact positif pour l’homme et l’environnement. 

« Le partenariat stratégique entre Bollegraaf, acteur mondial, et Greyparrot, leader du marché de l’analyse des déchets par l’IA, s’inscrit parfaitement dans cette démarche. Il nous permet de miser sur une transition accélérée d’une économie linéaire à une économie circulaire », explique Edmund Tenfelde, directeur général de Bollegraaf. « Et il nous rapproche de notre objectif : un monde où tous les matériaux sont collectés, séparés et réutilisés. Des processus de recyclage zéro déchet, telle est notre ambition ! »

Comment l’IA peut-elle aider le secteur du recyclage à mieux gérer les flux de déchets ? Edmund Tenfelde, directeur général de Bollegraaf, nous explique comment cela fonctionne exactement : « Prenez l’exemple du plastique, un matériau parfaitement recyclable qui est encore trop souvent perdu. La raison ? Il n’existe pas un mais sept types de plastique ou de matières plastiques : le PET, le HDPE, le PVC, le LDPE, le polystyrène et d’autres plastiques. Il est donc important de séparer correctement et efficacement les différents types. C’est ce que font déjà à grande échelle les installations de récupération des plastiques (PRF) de Bollegraaf. »

Par ailleurs, les plastiques ne sont que la partie visible de l’iceberg. Le tableau complet se chiffre en millions de tonnes de déchets par an, comprenant :

En tant que fournisseur de solutions globales, le groupe Bollegraaf propose des technologies innovantes pour chacun de ces flux de déchets.

Edmund Tenfelde : « Grâce à des capacités d’IA avancées, nous sommes désormais en mesure de moderniser des milliers d’installations de tri dans le monde entier pour stimuler les taux de recyclage et rendre les émissions de matériaux mesurables. »

Edmund Tenfelde : « On s’attend à ce que le monde produise plus de 3,4 milliards de tonnes de déchets par an d’ici 2050. Avec seulement 5 500 installations de tri dans le monde pour traiter les déchets ménagers, une plus grande efficacité est cruciale. En s’appuyant sur les nouvelles technologies que nous développons grâce à ce partenariat, les professionnels du recyclage peuvent augmenter leur retour sur investissement, se conformer à la législation et contribuer massivement à l’économie circulaire. En effet, le Greyparrot Analyzer est capable d’analyser 25 milliards d’objets et de les classer dans plus de 70 catégories. Le système logiciel ajoute également plusieurs couches de données, notamment le type de matériau, la valeur financière, les émissions de gaz à effet de serre, etc. 

Et c’est précisément ce qui rend cette transformation si précieuse pour l’avenir. Elle permet à l’industrie du recyclage d’économiser des millions d’euros, mais aussi d’éviter que des millions de tonnes de déchets ne finissent dans les décharges, les océans et les incinérateurs. Œuvrons ensemble pour un monde vivable pour les générations futures ! »

« Avec l’investissement de 11,8 millions d’euros et la participation de Greyparrot, Bollegraaf vise à réaliser la transformation des déchets en matières premières à grande échelle. »

Waste is waste only because we don’t value it.