La détection de flamme et de fumée homologuée pour les environnements critiques
Le secteur du recyclage est confronté à différents défis liés à la sécurité. L’incendie compte parmi les plus grands risques, surtout lorsque sont recyclés des matériaux tels que le papier, le plastique ou le bois, mais aussi, entre autres, les batteries au lithium, les panneaux solaires, les électroménagers et les produits chimiques. Pour réduire le risque de foyers, on utilise de plus en plus des caméras de détection incendie.
Les foyers d’incendie et de fumée peuvent endommager fortement les appareils et les bâtiments, d’autant plus dans un secteur à forte intensité capitalistique comme le recyclage. La plupart des entreprises de décomposition des déchets ont évolué en installations de haute technologie qui utilisent des appareils très coûteux devant être protégés de manière appropriée. Sans oublier qu’il existe un danger potentiel pour les travailleurs. Citons non seulement les flammes elles-mêmes, mais aussi les émanations de fumées (toxiques) et les températures très élevées.
L’entreprise Araani basée à Courtrai est un leader mondial dans le domaine de la détection de flamme et de fumée, et des analyses y afférentes grâce à sa FireCatcher®Camera. Comme l’explique Pieter Claerhout, le CEO d’Araani : « Nos systèmes de caméras brevetés sont extrêmement fiables pour la détection précoce de flamme et de fumée dans les environnements critiques. La caméra traite les images en temps réel directement avec l’algorithme d’analyse FireCatcher®. Le système peut aussi être intégré sans problème aux systèmes de vidéosurveillance et aux centrales de détection de l’incendie existants. La vérification des images vidéo permet une évaluation précoce du danger et un temps de réaction court. La FireCatcher®Camera offre une double détection car la caméra a été certifiée comme détecteur de fumée et comme détecteur de flamme ».
« Cette certification n’a cependant pas été sans peine », explique Pieter Claerhout. « Nos techniciens dépassent en effet largement les niveaux strictement nécessaires pour être certifiés. Nous partions du principe que si notre produit est suffisamment bon, il sera approuvé. Ce fut plutôt l’inverse. Nous avons dû veiller à ce que tout cadre parfaitement avec les règles (existantes) très strictes. Il ne faut pas non plus sous-estimer l’importance de la certification. Cela demande pas mal d’investissements et surtout de temps. Mais du moment que l’entreprise reste parfaitement à l’écoute du marché et continue à innover et à s’adapter, elle ne peut que connaître un succès croissant. Car votre système ne peut naturellement jamais connaître de défaillance et doit être redondant. »
La FireCatcher®Camera a été certifiée BOSEC. En Belgique, ce label est obligatoire pour pouvoir être utilisé comme détection incendie. La caméra est aussi certifiée pour le marché français, avec le label CNPP.
« Nos caméras sont en outre certifiées à partir d’1 lux, ce qui fait que nous sommes de loin les meilleurs sur le marché. Cela correspond si vous voulez à la lumière d’une bougie sur 1 m² (1 lumen/m²).
« Nous proposons aussi (en option) une fonction de surveillance de l’activité, importante pour le secteur des déchets. Nos algorithmes peuvent en effet non seulement détecter les incendies, mais aussi les bouteurs, les camions, les chariots élévateurs à fourche… C’est intéressant car les bouteurs, par exemple, ne fonctionnent pas encore à l’électricité et émettent donc des gaz d’échappement. Et il n’est pas rare que les détecteurs de fumée traditionnels produisent des fausses alarmes lors de leur utilisation. De plus, les bouteurs roulent parfois sur des tas de déchets, ce qui provoque de la poussière. Mais nos systèmes reconnaissent ces engins et filtrent les gaz d’échappement et les poussières éventuelles – tant qu’ils sont en mouvement, car ils peuvent aussi prendre feu », conclut Pieter Claerhout.