2024 est une étape importante pour COPRO : l’organisme de certification célèbre son 40e anniversaire. Quatre décennies d’assurance qualité et d’innovation ont fait de COPRO un acteur clé dans le secteur de la construction. Face aux défis actuels de notre société, COPRO oriente ses efforts pour un avenir durable en mettant l’accent sur la circularité et la réduction de l’impact environnemental. Au niveau national, COPRO joue un rôle important, en tant qu’organisme impartial garantissant l’uniformité et la cohérence des pratiques à l’échelle du pays.
Il y a quarante ans, COPRO a été fondé avec un objectif précis : assurer et améliorer la qualité des matériaux et des processus de construction. Cette initiative est née d’une collaboration entre les entrepreneurs et les autorités publiques, qui ont trouvé un consensus pour élever les normes de qualité dans le secteur de la construction. « Depuis, nous nous efforçons de remplir cette mission en adoptant une approche indépendante, experte et innovante. Au fil des ans, COPRO s’est adapté avec succès aux besoins et attentes en constante évolution du secteur, des autorités et de la société dans son ensemble », déclare le CEO Dirk Van Loo.
Aujourd’hui, l’un des plus grands défis pour le secteur de la construction est de réussir à combiner la qualité avec la durabilité. « Notre objectif est de boucler, autant que possible, le cycle de la durabilité au niveau du secteur de la construction, sans compromettre la qualité. Pour ce faire, nous ne nous limitons pas au seul niveau du produit, mais adoptons une perspective plus large. Pour preuve, le développement de la certification d’exécution en complément de la certification de produit » poursuit Dirk Van Loo. « Avec la certification de systèmes tels que l’échelle de performance en CO2, le système de gestion METN (Matériaux de construction écologique et technico-naturelle) et le label NIWE (Natuurinclusief werken, actuellement seulement d’application en Flandre), nous allons plus loin encore. Nous encourageons les entrepreneurs, les entreprises et les autorités locales à prendre des mesures pour ancrer durablement la durabilité et la circularité dans leurs projets. »
En Wallonie, l’application du décret End of Waste concernant les granulats non naturels prévoit la délivrance d’un certificat de Sortie du Statut de Déchet (SSD). « L ’objectif est d’atténuer les pressions sur les ressources naturelles et d’améliorer leur utilisation en encourageant le recyclage et la réutilisation des matériaux. Étant donné que le secteur de la construction est l’un de ceux qui génèrent les plus gros volumes de déchets inertes, le décret prévoit également les critères fixant la sortie du statut de déchet des granulats recyclés élaborés à partir de déchets inertes et permettant leur réutilisation en tant que matière première secondaire », explique Bernard Cornet, Business Development Manager chez COPRO.
Ces granulats recyclés doivent également être conformes aux spécifications des normes européennes de produits harmonisées. Dans ce domaine, COPRO agit en tant qu’Organisme notifié dans la cadre du marquage CE. « Dans les années à venir, COPRO continuera à soutenir le développement d’une économie plus circulaire. Concrètement, nous participons au groupe de travail initié par le Service public de Wallonie Agriculture, Ressources naturelles et Environnement (SPW ARNE) pour élaborer une procédure de contrôle destinée aux installations de concassage mobiles produisant des granulats recyclés », poursuit Bernard Cornet.
COPRO se prépare également à proposer le marquage CE et la certification SSD pour ces installations mobiles. Dans le même ordre d’idée, l’organisme soutient les exploitants et les entrepreneurs qui entendraient faire sortir du statut de déchet d’autres substances, ou encore faire reconnaître de nouveaux sous-produits conformément aux dispositions prévues à cet effet.
« Le monde des matériaux de construction circulaires offre un large éventail de possibilités pour rendre le secteur de la construction plus durable et réduire l’impact environnemental global. Nous continuons donc à sensibiliser les différentes parties prenantes et à partager nos connaissances afin de rendre cette transition circulaire effective dans la pratique », indique Dirk Van Loo.
Un exemple pratique est le rôle de COPRO en tant qu’organisme belge de certification pour l’échelle de performance en CO2. Ce système de certification encourage les entreprises à réduire leurs émissions de CO2 dans leurs activités et à prendre des mesures efficaces pour réduire leur impact sur l’environnement. Après une phase pilote d’évaluation du système, l’échelle de performance en CO2 est progressivement prescrite par les autorités régionales et d’autres donneurs d’ordre, offrant ainsi un avantage lors de l’attribution des marchés.
« En Flandre, il a récemment été décidé que dès le 1er janvier 2025, l’échelle de performance serait appliquée aux projets d’infrastructure dépassant 5 millions d’euros. Cette obligation sera progressivement étendue aux projets de plus petite envergure, jusqu’à inclure les travaux de plus d’un million d’euros d’ici 2027. L’objectif ultime est de rendre tous les travaux publics plus neutres en CO2 en sollicitant également un engagement fort de la part des entrepreneurs pour atteindre cet objectif ambitieux », conclut Kim De Jonghe, responsable du développement durable chez COPRO.
De cette manière, COPRO reste attentif aux nouveaux enjeux d’une société durable en privilégiant la circularité et la réduction de l’impact environnemental.