Accentuer le retour d’information et simplifier l’administration

Ces dernières années, Valipac a collecté de nombreuses données. Ainsi, l’organisme est désormais en mesure de retracer la quasi-totalité des déchets d’emballages industriels jusqu’à leur destination finale. Ces données, combinées avec tous les autres rapports, constituent une montagne de données et d’enseignements utiles que l’organisme de gestion communique également à ses partenaires affiliés (collecteurs de déchets et traders). Ces derniers en perçoivent de plus en plus la valeur. Valipac souhaite maintenant franchir les étapes suivantes. Par ailleurs, l’organisme souhaite se concentrer sur une plus grande simplification administrative.

La coopération avec les collecteurs de déchets fournit à Valipac de nombreuses données intéressantes. Par exemple, sur la quantité de déchets d’emballages industriels générés en Belgique, sur la quantité que représente chaque flux de matériaux, mais aussi sur l’endroit où ces flux aboutissent finalement. Valipac collecte également des informations relatives à la production de déchets industriels en Belgique. « Nous rassemblons déjà une grande partie de ces informations sur des plateformes destinées à nos collecteurs de déchets », fait observer Xavier Lhoir, Director Operations & Circularity chez Valipac. « Ils y disposent non seulement de leurs propres données, mais peuvent également comparer leurs activités à celles d’autres acteurs du marché. Pour une vingtaine de flux de déchets, ils peuvent trouver des informations sur leur part de marché, l’évolution par commune ou par région, les changements dans les flux de matières… »

À la demande de ces collecteurs de déchets, Valipac lance cet automne un groupe de travail chargé d’examiner quels enseignements peuvent encore être tirés des données de Valipac. « Nous sommes particulièrement heureux de cette invitation. Elle montre que nos collecteurs de déchets tirent profit du retour d’information de nos données. Notre collaboration n’est donc pas une simple charge administrative, elle leur apporte bel et bien quelque chose. Un point de départ, donc, pour aller de l’avant. « D’une part, en examinant ce qu’il est possible d’apprendre encore des données déjà disponibles dans les rapports. D’autre part, en examinant comment nous pouvons éventuellement faire ressortir ensemble des informations et des enseignements supplémentaires. Nous aborderons cette approche en partant des besoins et des questions des collecteurs de déchets. Nous allons voir ce que nous pouvons développer ensemble à court et à long terme. S’il y a une valeur ajoutée, nous pouvons, par exemple, investir pour adapter nos systèmes », précise Xavier Lhoir, « et établir une feuille de route pour l’avenir. »

Valipac se présente donc de plus en plus comme un partenaire de ses collecteurs de déchets. C’est pourquoi il souhaite également étudier comment il peut assurer la simplification administrative. Valipac voit un grand potentiel dans la coopération avec d’autres organisations. « Nous le faisons déjà aujourd’hui avec Valumat et Valorlub pour identifier qui a droit à une prime. Nous transmettons également les informations des collecteurs de déchets à Fost Plus. Cela se fait en toute transparence avec les collecteurs de déchets. L’intention n’est évidemment pas de partager toutes les informations, mais uniquement les données nécessaires à la coopération avec l’autre partie, afin d’éviter les doubles déclarations. La base de données dont dispose Valipac et les connaissances que nous avons en interne peuvent jouer un rôle central dans les contacts entre les entreprises et les organismes de REP », indique Xavier Lhoir.  

Dans ce domaine également, Valipac est déjà tourné vers l’avenir. « Nous lançons un projet pilote avec Valumat pour réaliser simultanément les audits chez des collecteurs de déchets communs. Ainsi, un seul auditeur devra encore se rendre chez les collecteurs de déchets. Nous pensons que toutes les parties sont gagnantes : les collecteurs de déchets gagnent du temps et, pour nos organisations, cela signifie un gain d’efficacité opérationnelle et une opportunité d’élargir les connaissances des collaborateurs. Un budget que nous pouvons ensuite utiliser pour développer de nouveaux rapports et analyses, par exemple. Après une évaluation, nous jugerons si nous pouvons poursuivre le déploiement de ce système. Chez Valipac, nous continuons donc à franchir des étapes dans la réalisation d‘une valeur ajoutée et de gains d’efficacité pour toutes les parties prenantes », conclut Xavier Lhoir.