L’histoire derrière les ingénieuses cribleuses

Il est désormais impossible d’imaginer un processus de recyclage sans une séparation optimale des fractions. Ce qui n’était au départ qu’une production unique pour SMO est devenue au fil des ans une véritable marque de cribles vibrants : FleXiever. Coïncidence ou pas ! Grâce à l’optimisation continue et personnalisée de la production, le destin était peut-être déjà tout tracé…

Fondée en 2002, SMO développe des solutions technologiques sur mesure qui aident les entreprises à accélérer leurs processus de production internes. « Lorsque j’ai rejoint l’entreprise en tant que responsable de l’atelier – c’était en 2007 -, la société avait connu une croissance rapide en cinq ans », explique Michael De Craene, représentant commercial. Un jour, un importateur de machines de recyclage a frappé à notre porte et nous a demandé de développer une cribleuse mobile homologuée pour circuler sur la voie publique en Belgique. Une chose en entraînant une autre, nous avons fini par développer notre propre série de machines. Les premières cribleuses FleXiever étaient nées. C’est ainsi que je me suis retrouvé dans l’industrie du recyclage, un peu par hasard ».

Quinze ans d’expertise sectorielle

« J’ai eu l’honneur de participer au développement du nouveau produit. Répondant aux besoins du marché, l’offre s’est progressivement étoffée jusqu’à devenir ce qu’elle est aujourd’hui : 7 cribles vibrants polyvalents de la marque FleXiever. La partie centrale – le caisson de criblage – permet de cribler différents matériaux (jusqu’à trois fractions de 0,5 mm à 10 cm). La particularité de ces machines réside dans leur modularité : le large choix de châssis, les différentes options d’alimentation et d’évacuation, et l’intégration transparente dans les installations de recyclage existantes, ce qui nous permet de proposer jusqu’à 20 modèles, voire plus ». Les cribleuses FleXiever sont utilisées dans une grande variété de secteurs : recyclage, terrassement, horticulture, construction, éducation, traitement des métaux et de nombreuses autres industries en Belgique et à l’étranger. « Cela m’a permis de prendre le pouls des différentes entreprises. Bien sûr, il est difficile de comparer les secteurs. Un secteur a subi des creux pendant le coronavirus, un autre des sommets. Mais l’évolution que nous constatons très clairement est que les entreprises sont de plus en plus conscientes de leur impact sur l’environnement. Et que la séparation des fractions est un maillon important du processus de recyclage. Pourtant, à première vue, l’achat d’une cribleuse peut sembler un gros investissement, mais il est possible de le faire d’une manière économique. Avec FleXiever, nous nous efforçons de trouver la solution la plus économique. Les midi-cribleuses, par exemple, conviennent parfaitement au traitement de volumes plus importants sur site. La FleXiever Mobile – montée sur un châssis à deux essieux avec timon – est facilement transportable et immédiatement déployable pour traiter des volumes plus importants. Directement sur le chantier pour des résultats optimaux !  

L’avenir est électrique 

« Dans le cadre de la réalisation des objectifs de durabilité, nous constatons une demande croissante de solutions électriques ou hybrides. Pour cela, la version hybride du modèle SKID à trois fractions est fortement recommandée. Elle est équipée d’un moteur diesel Kubota de 32 ch et utilise simultanément deux moteurs électriques de 18,5 – 3 X 400 V. » Un camion équipé d’un système de crochet pour conteneur suffit pour transporter la cribleuse, ce qui permet de réaliser des économies sur le transport. La SKID 3 fractions est équipée d’une trémie de déversement FleXiever à vitesse réglable, combinée avec deux convoyeurs pour une alimentation et une évacuation en douceur des matériaux. « La flexibilité est notre marque de fabrique et la personnalisation, notre cœur de métier. Alors que le secteur du recyclage est en pleine évolution, nous continuerons à penser avec le client. Nous sommes toujours ouverts aux solutions et aux nouveaux développements », conclut Michael De Craene.