Né de l’exploitation dédiée aux matériaux ferreux et non-ferreux, le groupe COMET a développé différentes expertises et innovations dans les métiers du recyclage. Le groupe possède ses propres filières de collecte et de tri, ce qui lui permet d’exploiter les gisements de matériaux usagés telles de véritables mines.
Aujourd’hui, le Groupe COMET compte une trentaine de sociétés sur les territoires belge et français, et emploie près de 400 personnes. Il traite plus d’un million de tonnes de déchets métalliques par an (véhicules, appareils électroménagers, résidus de broyage…). Fort de ces volumes, le Groupe COMET est devenu un fournisseur important en termes de matières premières secondaires destinées à l’industrie.
Au fil des années, COMET a mis en place une stratégie de diversification qui a considérablement élargi le champ de ses débouchés. Ses programmes de recherche visent à exploiter une part maximale des matières contenues dans les biens de consommation devenus hors d’usage. Grâce à ceux-ci, COMET est aujourd’hui aussi un producteur de plastiques, de sable industriel, de cuivre pur ou encore de carburant de cogénération (projets Phoenix et Phébus). En effet, 6 % des matériaux qui composent une voiture échappaient jusqu’alors au recyclage, tels que les mousses des sièges, les textiles, les films plastiques, le caoutchouc, le bois et les polymères. Suite à un craquage catalytique à basse température, ces matières sont transformées à 55 % en carburant de synthèse, à 20 % en cendres (le nouveau déchet ultime) et le reste en carbone. Grâce à ce procédé, COMET peut revendiquer un taux de recyclage des véhicules de 98,4 %.
Aussi, l’expertise et les outils du groupe COMET lui ont permis d’être validé en tant que premier centre agréé de Wallonie pour la dépollution des voitures électriques et hybrides. Recycar, la filiale du Groupe COMET, a plusieurs centaines de véhicules hybrides à son actif.
Un véhicule électrique est recyclé à plus de 96%, soit des performances proches de celles atteintes sur des véhicules classiques. Le site prévoit d’ici cinq à six ans d’extraire les batteries de 5 000 à 10 000 véhicules par an. COMET est également le partenaire européen d’un des plus grands opérateurs de trottinettes électriques
en libre-service.
L’expertise de COMET lui a permis également de se positionner utilement sur le marché du recyclage des panneaux photovoltaïques. PV Cycle France, l’éco-organisme en charge d’organiser la collecte et le traitement des panneaux photovoltaïques usagés dans l’Hexagone, vient en effet d’attribuer à COMET (et son partenaire RECMA) un marché pluriannuel de traitement des panneaux photovoltaïques. Le taux actuel de récupération est de 86% (soit déjà au-delà des 85% exigés au niveau européen). L’objectif est d’atteindre à moyen terme les 97%.
COMET collabore également avec plusieurs universités belges, dont celle de Liège, avec laquelle il vient de mettre sur pied un robot trieur de métaux non-ferreux unique en son genre, Multipick. Grâce à la combinaison de différents capteurs et à l’intelligence artificielle, les robots trient automatiquement le cuivre, le zinc, l’inox, l’aluminium ou encore le laiton en vue de leur revalorisation.
Multipick devrait permettre de trier à terme près de 20.000 tonnes de métaux par an à raison de 16 pièces par seconde. Cette technologie, dont le développement est soutenu par la Région wallonne, est actuellement en cours d’installation sur le site d’Obourg.
Enfin, le groupe COMET est également présent au niveau européen dans le cadre des projets Crocodile (recyclage du cobalt), LIFE PlasPLUS (plastiques), MORPHO (carbone) et SALEMA (aluminium).