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Le secteur du recyclage est encore trop souvent considéré comme un monde d’hommes. Rien n’est moins vrai. De plus en plus de femmes trouvent un emploi et leur place dans le monde de la collecte et du traitement des déchets. Et nous sommes heureux de vous les présenter en détail. Dans chaque édition, nous donnons la parole à une femme du secteur qui nous parle de son travail et de ce qui le rend si agréable. Cette fois-ci, nous nous rendons chez Aurubis Beerse pour faire la connaissance de Vanessa Germonpré, Regulatory Affairs Manager.
Même si elle donne l’impression que c’est facile, son travail ne l’est pas du tout. « Lorsque j’ai postulé chez Aurubis, les entretiens m’ont clairement montré que je trouverais ici le défi que je recherchais. Dans la pratique, cela s’est avéré encore plus difficile que prévu », dit-elle en souriant. « Chaque métal a ses spécificités en matière de réglementation. Une réglementation qui, de plus, est en constante évolution. Il en résulte une grande variété et une grande complexité. »
Exactement ce qu’elle aime. « Si mon travail devient trop routinier, je m’ennuie rapidement. Mais ici, j’apprends encore chaque jour. » Vanessa travaille chez Aurubis Beerse depuis 2019. Elle a suivi une formation en chimie, avec une spécialisation en chimie des polymères. « En fait, vous avez deux choix : la chimie organique ou la chimie inorganique. Quelqu’un m’a dit un jour que lorsque vous abandonnez la chimie organique, vous ne revenez jamais en arrière. Parce que le monde des métaux, qui relève de la chimie inorganique, est tellement fascinant. Je ne peux que lui donner raison aujourd’hui. »
« Si mon travail devient trop routinier, je m’ennuie rapidement. Mais ici, j’apprends encore chaque jour. »
En même temps, elle trouve toujours impressionnant de voir ce qu’elle peut accomplir chez Aurubis. Vanessa : « Quand on se promène dans la cour et qu’on voit tous ces tas de ferraille de basse et haute qualité, on ne peut qu’être fier de la façon dont nous les traitons, les purifions et les rendons à la société sous forme de matières premières. Le cuivre, l’étain, le zinc, le nickel… que nous récupérons ici constituent les éléments de base des nouvelles batteries, des smartphones, des éoliennes. Nos métaux permettent donc le progrès et un avenir durable. Une motivation pour tout le monde à travailler dans ce secteur. »
Même si elle aimerait bien voir d’autres femmes rejoindre l’équipe. « Chez Aurubis, ça se passe plutôt bien. Beaucoup d’efforts sont faits dans ce domaine. L’initiative « Women4Metals » regroupe différentes actions visant à « autonomiser » les femmes, afin qu’elles trouvent leur place ici et puissent faire carrière. Avec Inge Hofkens, COO de l’ensemble du groupe Aurubis, nous avons d’ailleurs un beau modèle, l’exemple même d’une femme forte dans l’industrie métallurgique », conclut-elle.
